Quelques oranges dans les bois  nous racontent leur chasse à la balise !

Robin
Après une semaine de reco urbaine sur la CO de Stéph à Dallet, je retrouve les forêts et les cheires lors de cette dernière balisarde de la saison. Et le traceur, François P. nous a gâté avec un circuit noir de haut niveau. J'aborde la course en mode tranquille car je sais que dans les cheires il ne faut pas s'affoler et rester précis sur son azimut et l'observation des reliefs ... Et effectivement la progression dans les pierriers de cheires sur les 9 premières balises se fait en marchant prudemment. Ensuite même en retrouvant la forêt continentale pour la fin du circuit avec une meilleure vitesse de course, l'orientation reste primordiale pour ne pas faire d'erreurs. Au final, circuit bouclé en un peu plus de 2h.

Christophe
Il fallait pas louper la dernière balisarde, secteur que je connaissais pas, vraiment sympa, fidèle à un terrain de cheires... Francois P en traceur, ça annonce la couleur. De gros azimut dès le départ, je m'inspire de Francois V mais au vu des caps on doit pas être sur le même circuit. Heureusement que les sangliers de balise 63 m'aident sur quelques balises au début. Du jardinage mais recalé à l'aide du relief. La fin est plus classique, on retrouve des chemins. Je finis avec Robin après presque 2h de course.

David
Après un hiver entier à m’entraîner dans les cheires, et une belle grippe qui m’a condamné à louper la balisarde urbaine de Robin, j’ai hâte d’aller « mettre un dossard » sur la dernière étape de la saison dans la cheire de Côme, la plus mystique de toutes, et la plus mythique pour les orienteurs. Du caillou du caillou du caillou, il va falloir sortir les chevilles bioniques, et bien affuter la boussole parce que prendre un vol dans les zones techniques c’est être sûr de passer au mauvais moment !
J’arrive après deux semaines de charge, les cuissots ne sont pas forcément bien frais mais finalement ils répondent plutôt bien, ça doit être grâce à l’instinct de survie qui se met en marche quand on est carte en main dans le bazar. Pas de grosses erreurs et une vitesse plutôt cool (vu la carte) et je boucle en un peu plus d’une heure : la gagne du coup, mais sans les jeunes pôleux c’est quand même plus simple !

Edwige
Pour la 6ème et dernière balisarde de la saison, je suis fidèle à mon circuit jaune qui avait son lot de difficultés quand même (et oui faut pas oublier qu'on est dans les cheires !!). Après avoir tourné 10 min sur 2 balises en décalant la lecture de ma carte (et oui comme tout se ressemble, on a vite fait de se croire à côté !!), je prends le cap toute contente de mon azimut, quand au bout de 2 min je me rends compte que je ne suis plus le cap mais le Nord (boulet!!), donc rebrousse chemin jusqu'à la précédente balise pour me recaler (et avec ça on gagne pas du temps!!). On est à la 4ème balise et c'est pas fini : entre les balises qu'on trouve bien mais ce ne sont pas les nôtres, et celles de notre parcours mais pas trouvées dans le bon ordre, vraiment au challenge des boulettes, j'aurais marqué des points !! Finalement j'ai quand même tout trouvé, objectif rempli en 1h20 (loin des 30 minutes du jeune Étienne, il court vraiment vite, c'est pas possible !!). Bon c'est vrai qu'en plus j'aime bien faire ma touriste, à immortaliser les moments clés : la veille voiture perdue au milieu de la forêt et la vue sur notre repère national (le Puy de Dôme pour les étrangers !) méritaient bien un peu de temps ! En résumé, un bon moment de réflexion et toujours de partage, avec nos compères de course avec qui on retrace nos parcours à l'arrivée, à la manière des supporters de foot qui revivent toutes les minutes du match après coup !

François
Content d'avoir cette opportunité de courir dans les cheires car je manque de pratique ces derniers temps, c'est le problème de courir en raid avec des as de la boussole ! Je préfère rester raisonnable et partir sur le violet qui est déjà un beau défi dans les cheires. Un premier poste difficile, je jardine et cela me rappelle bien que je manque de pratique. Il faut croire que j'avais quelques repères à reprendre car la suite se passe beaucoup mieux et je prends beaucoup de plaisir.

Denis
Balisarde au grand Chambois. Retour de pubalgie donc j'y vais pour marcher. Objectif : ne pas courir mais trouver toutes les balises.
En fait le plus dur sur cette balisarde aura été de partir ! Après pré-inscription j'ai reçu un premier mail demandant si j'étais sûr de m'inscrire au noir car très dur.
Sur place au moment de régler, la personne à l'accueil me demande si je suis sûr, me déconseille d'y aller. Alors quand en plus j'ai dit que je comptais marcher, ça a été le coup de grâce. Bref malgré ses instances il finit par dire : de toute façon j'ai imprimé les cartes donc basculer sur le violet serait pas forcément jouable.
Il fait le même numéro à mon copain Adrien qui est amm. On est obligés d'insister pour partir sur la noire.
On arrive au poste de remise des cartes et la jeune femme nous refait les mêmes remarques : "vous êtes sûrs ? C'est très dur vous savez, très technique !"
Bon, ce qui aura été le plus dur aura été de prendre le départ. Le reste en fait ça allait. C'était pas très roulant par contre la cheire de Côme. De la caillasse. Mais beau. Un peu de grenouillage à la 3, mais dans l'ensemble j'ai marché proprement et ça finit avec toutes les balises sans erreur et surtout : sans relancer la douleur pubalgie ! Dommage que ça ait été la dernière de l'année. Vivement les prochaines !